Selon le Centre de toxicomanie et de santé mentale en mai 2021, après une année de pandémie, un Canadien sur cinq se sent anxieux, déprimé et/ou seul. Lorsqu’une personne ressent de l’anxiété, elle peut se sentir faible, bizarre ou ne pas comprendre ce qui se passe même si elle sait que quelque chose ne va pas. Si le vécu de la personne s’avère effectivement une période d’anxiété, la première étape est de la reconnaitre et apprendre à la comprendre.

Il y a plusieurs mythes liés à l’anxiété. L’un d’entre eux étant que d’y mettre de l’attention ne fera que l’empirer. En fait, de disposer d’informations précises sur l’anxiété peut réduire la confusion, la peur et la honte. Selon Anxiété Canada « l’anxiété est une expérience commune et normale et elle PEUT être gérée avec succès ». Un autre mythe est que la majorité des gens ne vivent pas l’expérience d’anxiété. Au contraire! Tous éprouvent de l’anxiété à certains moments, par exemple, avant un entretien d’embauche, lorsqu’une personne entend un bruit dans la forêt ou lorsqu’on passe l’examen de la route pour avoir notre permis de conduire. C’est lorsqu’on n’arrive plus à gérer cette anxiété de façon adaptative et saine, entre autres, qu’un trouble de l’anxiété peut être identifié. 

Reconnaitre les pensées et les comportements anxiogènes : les pensées anxiogènes impliquent généralement la crainte que quelque chose de mal se produise dans le futur, que ce soit un risque identifié au niveau de notre image - perçue par d’autres personnes (« que penseront-ils si…? »), au niveau de notre estime personnelle (« et si j’échoue…? »), au bien-être de nos proches (« est-ce qu’elle aurait une maladie grave…vivrait-il une situation malaisante? »), notre santé, ou bien d’autres risques perçus.

Il se peut qu’une personne ressente une forte envie de fuir ou d’éviter certaines situations, endroits et personnes. D’autre part, certaines personnes expriment parfois « figer », ne pouvant pas choisir une réaction « sur le coup » comme étant des comportements anxiogènes possibles. D’autres personnes ressentiront le besoin de combattre la situation ou la personne associée à la situation.

Peu de gens pourront dire qu’ils n’ont JAMAIS ressenti l’un des symptômes suivants dans leur vie : rythme cardiaque et respiration rapide, transpiration, nausées / maux d’estomac, étourdissement, poitrine tendue, engourdissements, sentiment d’irréalité, jambes lourdes, sensations d’étouffement, bouffées de chaleur et/ou de froid, tremblements, pensées qui fuient.  Parfois, ce seront des symptômes qui AIDERONT à mobiliser les énergies et l’attention de la personne à la tâche qui suivra (ex. précédant un événement sportif exigeant, tel qu’un marathon ou les Olympiques!). D’autres fois, ils aideront la personne à survivre (ex. lors d’un incendie, la tension musculaire et le rythme cardiaque accru aideront la personne à s’éloigner rapidement du lieu du danger). Finalement, il se peut aussi que ces symptômes soient présents lorsqu’un danger n’est PAS réellement présent… tel un détecteur de fumée qui déclenche quand il n’y a pas vraiment de feu: nous ne voulons pas nous débarrasser du détecteur de fumée mais plutôt le réparer ou reconnaître les facteurs qui le déclenche pour mieux y réagir, le cas échéant.

L’importance de l’exercice physique : Selon l’équipe de la Sun Life (mai 2021), « un nombre grandissant de preuves démontre que l’exercice est un traitement efficace contre les troubles anxieux et l’anxiété généralisée ». Ce type d’autosoins sans effets secondaires peut ainsi réjouir les professionnels de la santé ou les gens qui cherchent des avenues de traitements autres que ou en parallèle aux médicaments d’ordonnance, à la thérapie cognitivo-comportementale et ou la pleine conscience.

D’autres facteurs importants pour aider à la gestion de l’anxiété : fixer des objectifs réalistes et mesurables, prévoir des temps spécifiques dans votre horaire pour l’exercice voire le contact avec la nature, assurer un horaire équilibré et sain, ainsi que repérer et analyser les obstacles qui vous empêchent d’avancer. Au minimum, il faut IN…SPI…RER et EX…PI…RER…

D’ailleurs, personne n’est 100% autonome à faire 100% des choses 100% du temps!! Donc, en cas de besoin d’assistance additionnelle, entre autres pour la gestion fonctionnelle de l’anxiété, vous pouvez référer à notre site web www.ergoconsultot.com ou nous contacter pour de plus amples informations sur les services en ergothérapie et/ou kinésiologie disponibles chez Ergo Consult OT.